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Quels sont les réseaux d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

Les écoles se distinguent notamment par le fait d’être organisées ou non par la Communauté française. Ainsi si toutes les écoles ont des subventions de la FWB, certaines sont directement organisées (choix des méthodologies, engagement des enseignants, valeurs principalement véhiculées…) par elles ou un organe administratif tel que la commune, la province ou la COCOF (Commission Communautaire française, à Bruxelles) coordonnées par le CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’Enseignement officiel neutre subventionné) et le CECP (le Conseil de l’enseignement des communes et des provinces). Ces écoles (athénées, écoles provinciales et écoles communales) sont l’ENSEIGNEMENT OFFICIEL.

Les autres écoles sont organisées par des ASBL ou des congrégations religieuses. Les valeurs philosophiques véhiculées, par exemple, distinguent ces écoles des précédentes. Ces écoles dont le nom est souvent précédé du mot « Saint(e) » sont celles de l’ENSEIGNEMENT LIBRE, dans lequel on retrouve celles qui relèvent plutôt d’une religion, principalement les écoles catholiques, qui sont donc l’ENSEIGNEMENT LIBRE SUBVENTIONNE CONFESSIONNEL, coordonné par le SeGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique).

On retrouve aussi des écoles qui ne se réclament d’aucune religion et se distinguent de l’enseignement officiel par des choix méthodologiques différents, par exemple les écoles « Decroly » comme nous le développons ici. Celles-ci sont donc l’ENSEIGNEMENT LIBRE SUBVENTIONNE NON CONFESSIONNEL coordonné par la FELSI (Fédération des Etablissements Libres Subventionnés Indépendants) (1).
Si nous ramenons ces textes aux discours fréquemment entendus, notamment sous l’influence des médias français, nous avons un enseignement officiel, telle l’école publique laïque en France, qui est complètement sous le contrôle du politique. Ce contrôle politique s’opère soit par le ministère de la Communauté française qui en est le pouvoir organisateur, soit par des élus communaux et provinciaux qui sont en majeure partie les pouvoirs organisateurs.

En face, il y a deux réseaux qui seraient l’enseignement privé tel qu’il existe en France. Ces réseaux ne sont pas organisés par l’État mais ils le sont soit par des associations surtout religieuses, soit par d’autres dont le point commun n’est pas la religion mais des choix méthodologiques volontairement distincts de l’enseignement officiel. Nous insistons là-dessus : la comparaison avec l’enseignement privé français ou d’ailleurs s’arrête au fait de ne pas être organisé par l’état. Ainsi chez nous l’enseignement officiel et l’enseignement libre se partagent chacun la moitié des élèves à quelques pourcents près et les coûts de l’enseignement libre ne sont pas démesurément plus élevés que ceux de l’officiel. Enfin, si dans beaucoup de pays l’enseignement privé représente un choix réservé exclusivement à des familles très favorisées, ce n’est pas le cas de l’enseignement libre en Belgique.

Retenons donc qu’il existe principalement trois réseaux :

  1. l’enseignement officiel, organisé par des pouvoirs publics,

  2. l’enseignement libre catholique, coordonné par le SeGEC qui se distingue explicitement par les valeurs religieuses,

  3. l’enseignement libre non confessionnel, coordonné par la FELSI, ne représentant que très peu d’écoles, qui se distingue explicitement par les méthodes d’enseignement et la volonté d’être indépendant des pouvoirs institués.

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