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Faut-il revoir et déjà préparer le CEB et autre CE1D à Noël ?

A peine les examens terminés et le bulletin de Noël reçu, les parents s’interrogent déjà sur les révisions d’hiver et sur la préparation du CEB ou pour les plus grands des différents CE1D. Sont-elles vraiment utiles ? Faut-il à tout prix acheter un cahier d’entraînement ? Voici quelques pistes pour faire la part des choses entre loisirs et travail.

Quand il n’y a aucun problème, les vacances doivent rester synonymes de repos. Un repos bien mérité et, surtout, un temps nécessaire dans le processus d’apprentissage de l’enfant.
Il ne faut pas le mettre constamment sous pression, c’est contreproductif.
Après une phase d’apprentissage, l’enfant a besoin d’une phase de repos pour assimiler les notions vues en classe. Les vacances sont une période de stabilisation qui permet à terme de vérifier les acquis.












Quand l’enfant éprouve certaines difficultés, constatée parfois par ce premier bulletin, travailler pendant les vacances peut devenir productif. Même si les révisions pendant les congés sont un des moyens, mais ne sont pas toujours la solution miracle à l’échec scolaire, car ces devoirs supplémentaires ne peuvent pas compenser à eux seuls le retard d’un élève.

Il faudra dans tous les cas expliquer la finalité du travail à l’enfant et le faire adhérer à la démarche, car selon les psychologues et les psychothérapeutes les révisions pendant les vacances ne sont profitables aux enfants que lorsque les parents ne leur forcent pas la main.

Ces moments peuvent même devenir traumatisants si les parents perdent patience et tiennent des propos dévalorisants. Cela peut même avoir des effets anxiogènes sur l’enfant qui sera aussi mal à l’aise à l’école qu’à la maison. Les devoirs de vacances ne doivent jamais devenir synonyme de stress.

Par contre, les cahiers d’entraînement, s’ils ne dorment pas dans l’armoire sont généralement une aide précieuse. Leur efficacité varie très fortement en fonction de l’usage qui en est fait.

Selon une étude, 4,4 % des parents déclarent que leur enfant ne l’a pas utilisé, 72,2 % qu’il l’a utilisé partiellement et seulement 23,4 % qu’il l’a totalement achevé. Résultat des courses : l’enfant qui a utilisé partiellement un cahier d’entraînement ne progresse pas davantage qu’un élève n’ayant pas travaillé, sauf en mathématiques.

Celui qui a travaillé régulièrement améliore ses connaissances dans toutes les disciplines, avec un effet très marqué en mathématiques.

 



Je m'entraîne à calculer 3


Or, les élèves en avance, ceux de bon niveau scolaire et les enfants de cadres ont une probabilité plus forte de terminer le programme qui leur est donné que les autres. Cette probabilité augmente aussi selon l’intervention des parents à travers un calendrier de travail et des corrections.

Le paradoxe c’est que les élèves ayant le moins de difficulté sont souvent parmi les plus demandeurs. Pour eux, les cahiers d’entraînement sont un passe-temps. Ils peuvent les remplir de manière autonome sans problème.

Pour les élèves un peu plus fragiles, l’intervention d’un tiers est nécessaire. Il ne s’agit plus d’une simple occupation, mais d’un véritable soutien, souvent simplement des encouragements et un renforcement positif devant ce que l’enfant surmonte comme difficulté, sinon les devoirs de vacances vont maintenir l’élève qui ne réussit pas pendant l’année dans son échec et accroître son stress, stress qui se répercutera à la rentrée.

Pour ceux dont les enfants n’on pas besoin de ces révisions, les laisser souffler ne signifie pas ne rien faire. On peut apprendre en famille sous des formes ludiques en visitant des musées, en découvrant la nature. On peut offrir des livres « pour le plaisir », et surtout pas parce qu’ils sont au programme. Peu importe qu’il s’agisse d’un livre de contes ou d’un roman, le principal, c’est de leur donner le goût de la lecture. Les congés sont une période agréable et paisible pour les initier au plaisir de lire. L’enfant fonctionnant beaucoup par mimétisme, lire aussi quand on lui demande de lire le renforcera dans sa volonté de le faire.

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Pour les langues, beaucoup de professeurs conseillent de regarder des séries TV ou des DVD en VO. C’est une manière de travailler la compréhension orale tout en se détendant.

Tout cela apporte de nouvelles compétences toutes aussi importantes que les notions scolaires. Ces activités sont aussi utiles pour l’estime de soi, la culture générale ou encore le travail de la mémoire.

 

 

 

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