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Curio Junior : Avions et engins volants

Avions et engins volants

Et l'Homme se mit à voler...

L’Homme a toujours rêvé de voler.

Il y a des siècles et des siècles, en regardant les oiseaux, l’Homme a souhaité pouvoir, lui aussi, faire la même chose, s’élever dans les airs pour, par exemple, traverser une rivière très profonde ou surmonter une montagne très haute.

On retrouve déjà dans le mythe d’Icare, un mythe qui date de l’Antiquité, cette volonté de voler.

« Le roi Minos de Crète avait conçu un labyrinthe pour y enfermer le Minotaure (monstre mi-humain mi-taureau). Mais Dédale avait provoqué la colère du roi Minos, en aidant Thésée, un jeune héros grec, à sortir du labyrinthe grâce à un fil qui lui permettait de retrouver son chemin. Thésée sortit vivant du labyrinthe après avoir tué le Minotaure, mais Ariane, la fille du roi, s’enfuit avec lui car elle en était tombée amoureuse. 

Minos, furieux que sa fille soit partie avec Thésée, se vengea en enfermant Dédale et son fils Icare dans le Labyrinthe, que ce dernier avait conçu pour y enfermer le Minotaure. Étant originaire d’Athènes, Dédale cherchait un moyen de quitter la Crète et de fuir la vengeance du roi Minos.

Ne pouvant emprunter ni la voie des mers, que Minos contrôlait, ni celle de la terre, Dédale eut l'idée, pour fuir la Crète, de fabriquer des ailes semblables à celles des oiseaux, confectionnées avec de la cire et des plumes.

Il mit en garde son fils, lui interdisant de s’approcher trop près de la mer, à cause de l’humidité, et du Soleil, à cause de la chaleur. Mais Icare, grisé par le vol, oublia l’interdit et, prenant trop d’altitude, la chaleur fit fondre la cire et les plumes se détachèrent. Sous les yeux horrifiés de son père, Icare descendit en chute libre et mourut précipité dans la mer. 

N’ayant rien pu faire pour sauver son fils, Dédale poursuivit son vol et atterrit sain et sauf en Sicile. Depuis que cette légende existe, la mer qui entourait la petite île grecque où est tombé Ikaria (Icare en français) se nomme la mer Icarienne.

En réalité...

Dans la réalité, on retrouve les premières traces de « machines volantes » au 1er siècle av. J.-C., il y a plus de 2000 ans donc, en Chine. Là, les Hommes essayaient de s’envoler grâce à d’énormes cerfs-volants.

Le premier homme connu qui rêva de voler, et qui essaya de le faire, c’est Léonard de Vinci, un des plus grands génies de l’humanité qui vécut de 1452 à 1519.

Il ne vola finalement jamais mais il dessina des appareils très proches de ce que furent ensuite les machines volantes.

L’Homme avait de bonnes idées et progressait bien, mais une question importante se posait : comment faire pour s’élever sans ailes ?

En y réfléchissant, l’Homme constata une chose : il lui fallait de l’air chaud.

Comment ça ?

Sous l’action de la chaleur, l’air se dilate, c’est-à-dire qu’il augmente de volume. Les molécules d’air s’espacent et sont séparées par du vide. L’air chaud est donc plus léger que l’air froid.

Du coup, si cet air chaud est emprisonné dans une enveloppe ronde et fermée, il va inévitablement s’élever, emportant avec lui la boule et les gens qui sont en dessous.

Un principe très intéressant que l’Homme décida d’utiliser.

Jeu n°1

Relie

Relie chaque machine volante ci-dessous à son nom et à sa définition.

Premiers engins volants

Le premier vol officiel d’un ballon à air chaud eut lieu le 5 août 1709, à Lisbonne. 

Le Portugais Bartolomeu Lourenço déposa un brevet (pour que personne ne lui pique son idée) pour une « machine volante », un ballon qui s’éleva à 4 mètres la première fois, puis, plus tard, bien plus haut !

C’était une belle découverte ! Mais ces ballons n’étaient pas contrôlables. 

Ils étaient emportés par le vent et furent ainsi considérés comme dangereux, car ils pouvaient provoquer des incendies.

Ce sont les frères Montgolfier, les créateurs de la montgolfière, qui perfectionnèrent ce système et qui firent décoller un premier ballon le 4 juin 1783.

Le 19 septembre de la même année, ils réussirent l’exploit d’un premier vol « habité », avec des animaux (un coq, un mouton…) accrochés sous le ballon…

À cette époque où l’Homme n’avait encore aucune certitude, on craignait pour la vie des êtres humains s’ils s’élevaient dans les airs.

Cet exploit fut réalisé à Versailles, devant le roi Louis XVI, et leur ballon s’envola jusqu’à 480 mètres !

Regarde comme c'était impressionnant !

Le 19 octobre 1783, à Paris, eut lieu le premier vol habité par un homme. 

Le ballon, tenu par un câble, s’éleva à 81 m de hauteur avec, à son bord, Jean-François Pilâtre de Rozier, seul.

Le 21 novembre 1783, Jean-François Pilâtre de Rozier et le Marquis d’Arlandes s’envolèrent sans plus être attachés au sol. Ils atteignirent l’altitude de 1000 m et parcoururent 9 kilomètres en 25 minutes.

L'info rigolote

Pour apaiser les passagers stressés avant de prendre l’avion, certains aéroports utilisent des animaux. L’aéroport de San Francisco, aux États-Unis, a ainsi fait appel à Lilou, un cochon nain déguisé qui se balade dans les halls d’embarquement à la recherche de caresses.

Ensuite, d’autres ingénieurs et inventeurs continuèrent de développer les ballons.

En 1852, Henri Giffard effectua le premier vol propulsé (sur une distance de 27 km), à l’aide d’un dirigeable à vapeur. L’engin vola à une vitesse de 9 km/h.

Jeu n°2

Avions en papier

Il existe plusieurs modèles d’avions à réaliser en papier. Et c’est super facile !

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Les premiers avions

Le mot « avion » vient du latin « avis », qui désigne un oiseau. Il aurait été employé pour la première fois par un journaliste, Gabriel de La Landelle, en 1863, dans un compte-rendu qu’il avait écrit au sujet des tentatives d’envol d’un passionné.

Mais dans les premières années de l’aéronautique, on ne parla pas d’avion mais d’aéroplane. C’est avec la Première Guerre mondiale que les mots « avion » et « aviation » devinrent habituels.

Le 9 octobre 1890, Clément Ader (1841-1925) fut le premier à faire décoller par la seule puissance de son moteur une étrange machine volante plus lourde que l’air, qui ressemblait à une grosse chauve-souris mécanique à vapeur, baptisée « Éole ».

C’est du moins ce que l’on raconte. Car, en réalité, certains doutes planent. Ce jour-là, aucune personne « officielle » n’assista à l’évènement. De même, les attestations fournies par plusieurs spectateurs alors présents ne furent pas prises en considération car ceux qui étaient là étaient soit des parents, soit des amis.

Toutefois, il semble bien que l’Éole ait parcouru une cinquantaine de mètres en rasant la pelouse du parc.

Clément Ader ne s’arrêta pas à ce premier essai et retenta plusieurs fois l’expérience en mettant au point trois modèles de machines volantes qu’il baptisa « Avion I », « Avion II » et « Avion III ». C’est ainsi que Clément Ader rendit le mot « avion » célèbre, même s’il ne l’avait pas inventé, un mot aujourd’hui rentré dans notre vocabulaire.

Pour en savoir plus...

Ça alors !

Un président des États-Unis a joué dans le film « Maman j’ai encore raté l’avion ». Lorsque le jeune héros, Kevin, arrive au Plaza Hotel, il demande à un monsieur où se trouve la réception. Et ce monsieur, c’est Donald Trump qui, à cette époque, était propriétaire de l’hôtel !

Les premiers vrais vols

Le 17 décembre 1903, les frères Wright (Wilbur, 1867-1912, et Orville, 1871-1948), décollèrent du sol avec un moteur et un avion. 

Ce premier vol dura 12 secondes et 36 mètres furent parcourus.

L’un des premier vols habités de l’histoire dans un aéronef plus lourd que l’air (40 mètres en 12 secondes), par les frères Wright le 17 décembre 1903 à 10h35 sur la plage de Kitty Hawk en Caroline du Nord.

Les deux frères réussirent de nombreuses « premières » à partir de 1903 : premier vol d’un appareil plus lourd que l’air, le premier virage, le premier vol en circuit fermé, etc. Ils étaient forts !

En 1908, Orville vola plus d’une heure et Wilbur parcourut plus de 100 km (deux records de l’époque).

Les "fous volants" qui enchaînèrent les records...

Louis Blériot (1872-1936)

Industriel et pionnier (l’un des premiers à réaliser quelque chose) français de l’aviation, il effectua, en 1909, la première traversée de la Manche en 38 minutes en aéroplane (le « Blériot IX »).

Le Blériot XII
Morane-Saulnier type N équipé du dispositif de tir à travers le champ de l'hélice, mis au point par Roland Garros.

Roland Garros (1888-1918)

Pionnier français de l’aviation, il fut le premier à traverser la Méditerranée en avion le 23 septembre 1913, et il perfectionna le tir armé à partir d’un avion. Il fut abattu pendant un combat aérien en octobre 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale.

Et comme il était passionné de tennis, un des deux plus célèbres tournois de tennis du monde porte son nom.

Charles Lindbergh (1902-1974)

Aviateur américain, il réussit, en 1927, la première traversée de l’Atlantique sans s’arrêter et en solitaire, en reliant New York à Orly en 35 heures et demi, à bord de son avion monoplan « Spirit of St. Louis ».

Crédit : Raul654

Jeu n°3

Dessine

En te servant des carrés comme repères, essaye de reproduire l’avion le plus précisément possible.

Le développement de l'aviation

Dès que la technique  fut maîtrisée, l’aviation connut un développement rapide.

Mais c’est l’arrivée de la Première Guerre mondiale qui donna un véritable élan à l’aviation. Quelques années seulement après le premier vol, l’avion devient très vite une véritable arme de combat, super efficace, dont on ne put plus se passer. On produisit alors des avions en très grand nombre, certains modèles d’avions étant même construits à plus d’un millier d’exemplaires. 

À la fin de la Première Guerre mondiale, de nombreux pilotes, qui avaient servi pendant les combats, se retrouvèrent sans emploi. De plus, l’armée, se débarrassa de plusieurs avions dont elle n’avait plus besoin.

Du coup, afin d’utiliser ces hommes et ces machines, on commença à développer les vols commerciaux, dont le but était de transporter le courrier.

Puis peu à peu, on commença à transporter des marchandises, puis des Hommes, pour arriver à l’aviation que nous connaissons aujourd’hui.

Le savais-tu ?

Dans les années 20, afin de pouvoir distribuer rapidement le courrier, on développa tout un réseau de phares aéronautiques pour permettre aux avions de voler de nuit, de phare en phare. Un système de morse (de code) lumineux permettait aux pilotes de savoir s’ils allaient dans la bonne direction.

Être pilote aujourd'hui...

Piloter un avion, ça te fait rêver ? Tu aimerais faire ça plus tard ?

Eh bien c’est possible ! Et pour te donner quelques précieuses informations au sujet de ce beau métier, on a interviewé Émilie, qui a 30 ans et qui est aujourd’hui pilote de jets (des petits avions privés qui ne transportent que quelques passagers). 

Lis bien attentivement, cela te sera peut-être utile plus tard !

Bonjour Émilie ! Tout d’abord, pourrais-tu nous dire ce qui t’a donné envie de faire ce fabuleux métier ?

Lorsque j’étais plus jeune, je faisais du planeur, un avion sans moteur qui vole grâce à l’énergie de l’air qui se trouve sous les nuages. J’ai tellement aimé cette sensation que j’ai décidé d’en faire mon métier. Mais je n’ai pas toujours voulu faire ça. Avant de découvrir ce que c’était de voler, je voulais être avocate. On en est donc bien loin aujourd’hui !

Comment y es-tu arrivée ? Quel a été ton parcours ?

J’ai commencé ma formation de pilote après ma dernière année des secondaires (au Lycée). Je suis partie d’abord 6 mois aux États-Unis pour commencer les vols, car la météo est bien plus belle là-bas mais aussi pour apprendre l’anglais. C’est la langue que nous parlons tous les jours dans le cockpit (l’espace de pilotage). Ensuite je suis rentrée chez moi pour finir ma formation. Aujourd’hui, pour répondre aux besoins de la compagnie pour laquelle je travaille, je vis à Nice, dans le sud de la France.

À quoi ressemble une journée « type » ?

En fait, aucune journée ne se ressemble vraiment dans mon métier. Je suis pilote de jet privé, cela veut donc dire que je vais travailler dès que mes passagers ont besoin de voyager. Parfois, ils doivent aller à Bruxelles, parfois à Londres ou parfois en Espagne. C’est très très variable et il existe des centaines d’aéroports en Europe. Donc de manière générale, mon collègue et moi, nous  allons à l’aéroport bien avant l’heure de décollage car nous devons mettre du carburant dans les ailes de l’avion. Ensuite, nous devons préparer l’avion, regarder quelle météo il fera sur notre route et vérifier que nous avons bien toutes les autorisations nécessaires pour la destination. Après le vol, une fois que nous avons rangé l’avion, et que nous l’avons protégé du froid et de la saleté, nous allons à l’hôtel en attendant le vol suivant.

Qu’est-ce qui est le plus fou, qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Ce que je préfère par-dessus tout, c’est justement de n’avoir aucune journée qui ressemble à la précédente. Il y a toujours un imprévu qui rend la journée différente, un passager en retard ou en avance, ce qui nécessite de changer tous les horaires des vols, un aéroport compliqué dans la montagne qui demandera encore plus de concentration que d’habitude ou encore un nouveau vol qui se lance à la dernière minute, ce qui va chambouler tout le programme.

Pour en savoir encore plus sur les avions...

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Jeu n°4

Quiz !

Les premières traces de la volonté de voler furent retrouvées…

C'est juste 🙂 Faux 🙁

Le premier vol officiel en ballon eut lieu à Lisbonne, en…

C'est juste 🙂 Faux 🙁

Le mot « avion » fut utilisé la première fois par…

C'est juste 🙂 Faux 🙁

Comment s’appellent les frères qui révolutionnèrent l’aviation ?

C'est juste 🙂 Faux 🙁

Qu’a fait le Belge Thieffry ?

C'est juste 🙂 Faux 🙁

Les avions
Oups…

Pas mal…

Super !

Parfait !

Réponses épisode « Les vétérinaires » :

Jeu des cris d’animaux

Chien : woof-woof, wan-wan, wau-wau

Chat : meow, nya-nya, miau-miau

Canard : gaa-gaa, quak-quak

Coq : cock-a-doodle-doo, kokkekko, kikerieki

Âne : hee-haw, guhi, iah

Cheval : neigh, hin, hüa

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Avant de partir...

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