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Les animaux voient-ils comme nous ?

Les animaux voient-ils comme nous ?Que ce soit notre poisson rouge, notre chat, notre hamster ou notre tortue, ils n’ont jamais voulu répondre à nos questions. Voyez-vous en noir et blanc ou en couleur ?

Comment un insecte, avec sa drôle de tête, distingue-t-il le monde ? Comment un rapace peut-il discerner une proie alors qu’il vole, vite et très haut ? Une moule ou une huître ­voient-elles ? Comment les dinosaures voyaient-ils leur monde ? À toutes ces ­questions, on commence aujourd’hui à avoir plus de réponses.

Bien des légendes sont nées et ont perduré au fil des siècles sur ce que voyaient les animaux. Et si la taupe est plus aveuglée par la lumière du jour que myope, tout le monde sait aujourd’hui qu’un taureau n’est pas excité par le ­rouge puisqu’il ne le distingue pas, tout comme le chat d’ailleurs. Mais il est bien vrai que pour les hommes , «la nuit tous les chats sont gris». Nos rétines, avec de ­faibles luminosités, ne perçoivent pas les couleurs. En fait, chaque espèce animale, nous compris, voit le monde d’une façon différente.

De même pour les plantes, qui, pourrait-on dire, «voient» la lumière. Les fleurs qui s’ouvrent ou se ferment le jour et la nuit, les têtes de tournesols qui «suivent des yeux» la course du soleil, les feuilles qui s’orientent pour mieux capter la lumière, témoignent d’une espèce d’«œil végétal».

Il y a aussi l’ébauche d’une perception visuelle de la lumière chez la moule, l’huître ou le concombre de mer. Mais on est encore loin de l’«invention» de l’image colorée.

Pour comprendre ce qui se passe dans la tête des animaux et dans leurs globes oculaires, leur observation dans le milieu naturel permet de dire qu’ils perçoivent, au moins pour certains, les couleurs. Le biomimétisme par exemple, l’imitation de la forme et de la couleur de l’environnement pour s’y fondre, montre que la couleur y est perçue et différenciée. De même pour l’extraordinaire diversité de coloris des plumages de nombreux oiseaux. Ce n’est pas seulement pour nos beaux yeux.

Des véritables télescopes

La deuxième façon de savoir comment voient les animaux est l’étude de leurs organes visuels. La plus grande diversité est constatée chez les mollusques. C’est apparemment chez eux que, au cours de l’évolution, va prendre forme un œil avec une structure tubulaire et non plus seulement circulaire à fleur de peau.

L’étude de l’anatomie de l’œil nous renseigne sur ses capacités physiques, par exemple le grossissement de son cristallin. C’est ainsi que les rapaces disposent de véritables télescopes oculaires : l’image projetée sur leur rétine s’y trouve considérablement agrandie, ce qui explique leur vue si ­perçante et la capacité de dis­tinguer leurs proies à plus d’un kilomètre de distance. C’est aussi, dans une moindre mesure, le cas du cheval avec en plus un étirement de l’image dans le sens vertical. Ce qui lui est utile pour se garder des obstacles qui se présentent devant lui, mais lui cause des frayeurs si on fait de grands mouvements verticaux devant lui.

L’analyse biologique de la ré­tine nous permet, elle, de savoir quelles sont les cellules présentes, celles plus sensibles à la détection de la lumière, celles plus spécia­lisées dans les couleurs. En fonction des pigments détectés, on saura quelles sont les longueurs d’onde que l’animal peut percevoir. On apprend ainsi que l’écureuil ou la musaraigne voient les couleurs comme nous. Souris et rat ont une bonne vision noc­turne, mais voient très mal les couleurs. Le cheval pourrait distinguer le jaune et le vert mieux que le bleu et le rouge, et le lapin distingue bien le bleu et le vert. Les oiseaux ont une très bonne vision des couleurs, tout comme la tortue et le lézard.

Enfin, quelques expériences simples permettent de savoir, sans analyse biologique, si les animaux voient en couleur. On peut ainsi nourrir un animal en plaçant sa nourriture derrière une porte d’une couleur donnée. Bleu par exemple. Puis changer l’animal de cage en lui proposant cette fois-ci trois portes, une rouge, une bleue et une verte. S’il se dirige vers la bleue de préférence aux autres, c’est qu’il voit la couleur. On peut répéter l’expérience avec d’au­tres coloris.

Le fonctionnement de la connexion nerveuse entre l’œil et le cerveau nous indique à quelle «vitesse» on peut voir. On sait que chez l’homme, il suffit de projeter des images à raison de 24 par seconde pour que nous ayons l’impression d’une continuité. Mais on sait aussi que certains animaux, s’ils regardaient le même film, verraient eux une alternance d’images et de cases noires.

Un œil à facette d’insecte transmet ainsi 200 images par seconde. C’est pour cela que ce sont de très mauvais spectateurs.

 

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